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La Camargue

Le Parc Naturel Régional de Camargue a été créé en 1970. Il est situé à l’extrême occidental du département des Bouches du Rhône.

Le parc naturel de Camargue s’étend sur 86 300 hectares, dont plus du tiers est couvert par l’eau.

Sommaire

Le parc de Camargue est situé entre les bras endigués du Rhône, le Petit Rhône et le Grand Rhône, à l’est jusqu’à la plaine de la Crau, à l’ouest jusqu’à Aigues-Mortes et au nord jusqu’à Beaucaire.

En son centre se trouve l’étang du Vaccarès ; la partie située le long de la mer, qui est bordée d’étangs salés.

On appelle traditionnellement ces 3 parties : la Petite Camargue, à l’ouest du Petit-Rhône, la Grande Camargue, entre les deux bras du Rhône, et le Plan du Bourg, à l’est du Grand-Rhône.

Son territoire recouvre la commune des Saintes-Maries-de-la-Mer et la partie « delta » de la commune d’Arles.

Le nombre d’habitants s’élève à 7394 personnes.
parc naturel département camargue

SON PATRIMOINE

La Camargue est la fusion de la terre, du fleuve et de la mer. Elle est formée par l’apport de sable, de cailloux et de limon déposés par les torrents.

Les milieux humides représentant 84% des milieux naturels, la végétation aquatique est très riche avec une grande variété de roseaux (dont la sagne qui est utilisée pour la confection des toits des cabanes des gardians).

La Camargue abrite de grands espaces sauvages coupés de marécages, de touffes de salicornes et de champs de saladelles qui font de ce terroir une terre d’exception.

On peut également y découvrir des dunes, des étangs ou des marais dont la principale végétation est le tamaris, ainsi que les sansouires, les pelouses, les prairies et la ripisylve. Ce sont essentiellement des plantes halophiles (c’est-à-dire des plantes qui supportent l’eau salée).

C’est également une terre aux incessants contrastes, évoquant sérénité et détente, grâce aux jeux de ses lumières variées, créées par le reflet du soleil sur l’eau, le sel et sur ces étendues sauvages. Un véritable plaisir des yeux !
Et enfin, la Camargue dispose de 60kms de plages sableuses. Une partie seulement est accessible au public afin d’en conserver sa biodiversité unique en son genre.

UN ÉCOSYSTÈME PRÉSERVÉ

La Camargue est avant tout un domaine d’élevage de chevaux et de taureaux camarguais.

L’élevage du cheval Camargue est reconnu en 1978 par les haras nationaux, au même titre que celui du taureau en élevage extensif, en troupeaux et en semi-liberté.

Dans ce pays plat et en grande partie sauvage, le cheval est le moyen de locomotion privilégié.

En Camargue, taureaux et chevaux vivent en semi-liberté, le plus souvent en troupeaux, appelés « manades » que les gardians surveillent à cheval.

La définition du mot gardian vient de l’expression occitane gardo-besti, qui signifie garde-bestiaux.

L’image du gardian et du taureau est très ancrée sur ce territoire.

UNE TERRE DE CULTURE

  • La culture du riz

La riziculture est indispensable pour l’équilibre écologique du delta de la Camargue. Le riz est cultivé en pleine nature, par des hommes respectueux de leur environnement.

région camargue

La production 2008, répartie sur 16.640 hectares, est de 98.176 tonnes de riz paddy, soit un rendement de 5,9 tonnes à l’hectare.

  • L’exploitation du sel (marais salant)

Le sel en Camargue est présent dans la plupart du territoire. L’extraction en est aisée du fait de la nature du sol, plat, argileux et parsemé d’étangs. 

L’exploitation du sel en Camargue s’est intensifiée à partir de la fin du XIXème siècle.

Jusqu’à aujourd’hui la Camargue compte 2 sites d’exploitation : Salin- de-Giraud, qui est aujourd’hui menacé de fermeture, produit du sel pour des besoins industriels ; et Aigues- Mortes, qui produit du sel destiné à l’alimentation.

La capacité moyenne annuelle de production de sel est de 800 000 tonnes extraites sur une étendue de 11 000 hectares.

UNE TERRE DE CULTURE

  • Pèlerinage des gitans
Les Saintes Maries sont célèbres pour cette tradition d’accueil des gitans. C’est un haut-lieu de pèlerinage, de folklore. Couleurs, musique et spiritualité sont au rendez-vous et attirent de nombreux visiteurs toute l’année.
Les gitans se rassemblent chaque année le 24 et 25 mai, mais également le 3ème week- end d’octobre et, moins connu, le 1er dimanche de décembre.
 
  • Fête des gardians
Elle a été fondée en 1512. Elle a lieu tous les 1er mai. Elle avait pour mission à l’origine de venir en aide aux vieillards, aux pauvres et aux infirmes de la Confrérie des gardians. 
La tenue des gardians date de 1817. Le marquis de Baroncelli à la « Nacioun Gardiano », pour donner plus d’unité et plus de cachet à la confrérie.
taureaux camarguais
  • La « Course camarguaise »
C’est un jeu taurin populaire qui est pratiqué du sud-est de l’Hérault jusqu’à Arles, en englobant le territoire des Alpilles.
L’objectif de cette course est de fixer des cocardes rouges sur les taureaux au niveau du front et des glands blancs des cornes. Les raseteurs sont en charge de leur arracher à l’aide d’un crochet. 
Elle peut se pratiquer en « course libre » ou en « course à la cocarde ». Il ne s’agit en en aucun cas de mises à mort.
  • Le costume d’arlésienne
La littérature et les poètes font remonter la célébration de la beauté des arlésiennes à l’antiquité.
Le costume de l’arlésienne est né vers le milieu du XVIIIème siècle. Les habitantes du pays d’Arles souhaitaient s’habiller différemment des autres femmes.
Le costume de l’arlésienne a évolué. Il a suivi les courants de la mode parisienne et des différentes époques.
Ce costume d’arlésienne a porté différents noms : costume du droulet, costume Louis Philippe, costume Napoléon III, sans oublier l’empreinte de Léo Lelée.
La forme définitive du costume d’arlésienne, dite moderne, sera celle de la toute fin du XIXème siècle. La coiffure agrémentée du fameux ruban apparaît vers 1835.
Ce costume aujourd’hui est porté lors des festivités, fêtes de villages et traditions religieuses.
Ce costume d’arlésienne est célébré le premier dimanche de juillet, lors de la Fête du costume.

UN FAUNE UNIQUE

La Camargue offre de nombreuses espèces.

Elles peuvent évoluer en toute liberté : le cheval, le taureau et le flamant rose en sont les plus emblématiques.

Le flamant rose de Camargue a fait du delta son unique lieu de reproduction en Europe.

D’autres espèces de mammifères vivent dans le delta mais ont un mode de vie nocturne, comme le ragondin, le sanglier, le renard ou, plus rare, le castor.

Et enfin les oiseaux qui sont les animaux les plus faciles à observer en Camargue. Ils peuvent être sédentaires ou migrateurs. Ils sont très nombreux et variés.

LE TOURISME EN CAMARGUE

LES BALADES À CHEVAL EN CAMARGUE

Les chevaux camarguais – surnommés « chevaux de poète » font le plaisir des visiteurs.
 
Les promenades se font toutes avec des accompagnateurs diplômés.
 
Les balades à cheval en Camargue permettent de se promener sur les plages de sable fin et de découvrir d’une manière différente la richesse de la Camargue authentique, tout en préservant l’environnement.
ballade à cheval dans la région camarguaise

LES RANDONNÉES

Cet espace naturel silencieux et exceptionnel de beauté fait la joie des randonneurs.

La Camargue est un site privilégié pour l’observation des oiseaux.

De nombreux sentiers longent des roubines et des digues, construites au début XVIIème siècle pour réguler les crues.

Un quinzaine de parcours pédagogiques sont proposés. Ces sites aménagés permettre une meilleure compréhension de la Camargue : observatoires aménagés, sentiers d’interprétation, expositions permanentes…

Les randonneurs doivent faire attention à ne pas pénétrer sur des zones protégées et ne pas menacer ce biotope exceptionnel et fragile !

La Provence

Les espaces protégés

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